Economie de communion
En 1991, au cours d'un voyage à travers le Brésil, pays de contraste entre l'opulence des uns et l'extrême pauvreté des autres Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des focolari (www.focolare.be) a lancé l'idée de l'économie de communion.
Elle suggéra que des entreprises nouvelles et existantes affectent librement une partie de leurs bénéfices aux fins suivantes:
- Venir en aide aux indigents, à commencer par ceux qui partagent avec eux l'esprit de l'économie de communion.
- Développer les structures nécessaires à la formation à la 'culture du donner' et à sa diffusion.
- Au développement ultérieur de l'entreprise, de sorte qu'elle puisse continuer à s'ouvrir au partage.
Les entreprises qui collaborent à l'économie de communion sont par essence des entreprises comme les autres axées sur la production, le bénéfice et la croissance.
Elles s'efforcent d'allier l'efficience économique à la solidarité
La caractéristique de l'idée de l'économie de communion est:
- La conception évangélique de base au sujet de l'homme: tout homme a la même valeur et personne ne peut être réduit à un 'moyen'. Cela se manifeste dans les relations avec les clients, les fournisseurs, les collaborateurs, concurrents, etc.
- La solidarité avec la société au large par le partage des bénéfices.
- L'économie de communion se propose de combattre la pauvreté à la base au moyen d'une relation personnelle avec les indigents.
- Elle invite à un changement de mentalité où 'l'avoir' se métamorphose en 'donner'.
Actuellement, dans le monde, plus de 800 entreprises participent à l'économie de communion.
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